© La Juvaquatre RHP 05/2004
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2ème Rassemblement
International des Renault
Juvaquatre et Dauphinoise
Baye 8 et 9 mai 2004

29 Juvaquatre ont fait le voyage.

Voir les 29 voitures

La Niévre accueillait les Juvapotes au cours de ce week-end de mai.

Article paru dans le Journal du centre

Le samedi 8 mai

voir DIMANCHE 12/07

Vendredi 7 le rendez-vous est pris devant le garage de Jacques Fontaine situé sur la N20 à Massy (91) pour un départ à 14h , Jérome fait la route avec nous, je suis au volant de la Dauphinoise du Club des Amateurs d' anciennes Renault. Trois Dauphinoises prennent la direction de la Niévre par l' autoroute A6 pour "sortir" au plus vite de la Région parisienne, puis nous emprunterons la Nationale 7 à partir de Dordives. Départ réel à 15h Jacky devait terminer son repas et faire le plein d' essence!

Sur l' autoroute l' allure va bon train, les camions ne sont pas très correctes avec nous. Je prends un peu de distance avec les deux autres juva selon les dépassements, le trafic est chargé. Je passe le péage de Fleury mais ça fait déjà un bon moment que je ne vois plus les silhouettes familières dans mes rétroviseurs.

Je réduits l' allure mais où sont-ils? nous avons tous trois un téléphone portable le miens reste silencieux. J' arrive au péage de Dordives j' ai bien roulé puisque en 50 minutes j' ai déjà parcourus 75 km.

J' attends 10, 15, puis 20 minutes, je téléphone à Jérome, la communication passe mal, ils sont en panne impossible de savoir où exactement et de comprendre si ils arriveront à dépanner. je ne sais plus quoi faire. Je me demande bien quelle décision prendre. D' autant plus que mon épouse accompagnée par mon fils est déjà en route en voiture moderne, et sera bientôt sur la N7 au sud de Montargis.

Jérome m' informe qu'ils ont réussi à dépanner. ouf ! ils quittent l' autoroute mais sont dans un embouteillage à Dordives.

Je l' informe que je reprends la route sans les attendre. La route se passe bien, mais sitôt la N7 quittée à Pouilly sur loire, la pluie redouble d' intensité. Appel téléphonique de Thierry Mercier qui m' informe être en panne avec son coach AEB2 sous Clermont Ferrand, il a perdu la pastille de sablage de son moteur, il avait pris la route le matin même depuis Frontignan prés de Montpellier. Il attend Philippe qui arrive en moderne depuis la Grande Motte. Il laisse sa Juva dans un garage. Peu avant St Saulge je tombe en panne d' essence par chance il doit rester 3 ou 4 litres d' essence dans un bidon ouf sauvé, je pourrai atteindre la ville. Les stations sont fermées. J' appelle Jean Michel, je l' informe qu 'il faut absolument que je fasse le plein, il était en route vers Baye et fait demi-tour pour me rejoindre il fait ouvrir la station pour moi, le propriétaire est un ami de J.M. sur le fait arrive Richard en Dauphinoise, il me guidera jusqu'à Baye.

Nous arrivons à baye vers 20h je suis en retard pas très sérieux tout ça pour un organisateur. Plusieurs Juvapotes sont déjà là.

Le lieu de rassemblement était fixé au centre Activital de Baye au bord de l' étang du même nom. Il était possible d'arriver dés le vendredi après-midi.

Josè et Rose-Marie arrivés tout droit de Marseille, ont été les premiers à prendre possession des lieux.
J.J.Pierot est arrivé du Luxembourg en BFK4.
Jean-François Janvier venu sans Juva mais avec son épouse et Maude.
Bernard et Marie France Gournay venus en voisin.

Arrivent 30 minutes après moi le Jacky et le Jérome ils ont remplacé la pompe à essence et la Bobine de la dauphinoise de Jérome et depuis la Juju tourne comme une horloge.
Fred Connan et Laurent Cauret arriveront plus tard. Fred apporte sa Dauphinoise sur un plateau, Laurent transporte la Dauphinoise de Nelo sur un camion porte voiture. Nelo ne pouvant pas venir lui-même à prêté sa Juva à Laurent merci à lui.
Thierry et Philippe ont pointé leur nez vers 22h30.

Samedi matin je suis le premier levé.

J' installe mon matériel et me prépare à accueillir les participants.

Je remet à chacun: la plaque de Rallye offerte par le CAR et la Maaf.
le calendrier du club, un porte clé "Juva" une pochette offerte par le conseil Générale de la Niévre comprenant; une K7 vidéo de l' histoire de Renault au travers de son réseau , un petit livre "Renault images d'un siècle" un stylo, une sélection d' anciens numéros de la revue du Club Renault "prise directe" un autocollant spécial rassemblement offert par Fred Connan. Le road book du rallye du samedi et aussi celui du dimanche préparé par M. et Mme Bolle agrémenté d'une brochure touristique sur la Niévre.

Très vite le parking se rempli de Juva. Patrick Dufour arrive en famille tout droit de Nions dans la Drôme avec sa superbe Dauphinoise sur plateau. Il ne s' était pas inscrit mais il est bien attendu accueilli avec joie. Il remplacera Régis Derviller de Florange(57) qui n'a pas réussi à remettre en route sa Dauphinoise au cours de ces derniers jours malgré une chaîne de solidarité pour lui faire parvenir les pièces nécessaires.

En fin de Matinée, 28 Juvaquatre et Dauphinoise sont alignées sur le parking. Superbe vision, je profite que tous sont à table pour immortaliser l' instant.

28 Juva sur le parking. Jamais auparavant nous avions réuni autant de ces Renault à un même endroit! La dernière fois qu'il y a pu en avoir autant sinon plus, c'est en aucun doute sur un parking de stockage de l'usine de Billancourt ou de Flins c'est dire l'importance de ce rassemblement.

1 AEB2 1938
2 BFK4 1948
1 AHG2 BREAK 1950
4 FOURGONNETTES R2100 1955-1956
4 BREAK R2100 1955-1956
12 BREAK DAUPHINOISE R2101 1956-1957-1958-1959
4 FOURGONNETTE R2101 195-1957-1958-1959

Le Dimanche une 3ème BFK4 de 1948 se joindra au groupe portant à 29 le nombre de Juva venues à ce second rassemblement.

Après le déjeuner de samedi, était prévu une petite promenade touristique qui devait nous mener à St Saulge . Les conditions météorologiques nous incitèrent à nous y rendre directement par le chemin le plus court.

Une seule Juva ne veut pas démarrer! Mince le démarreur tourne mais il n'y a pas d'allumage!

Super web essaye à son tour et le bon 662 prend ses tours. Le conducteur croyait avoir mis le contact, mais il s'était trompé de bouton, il avait allumé le plafonnier!

Il pleut beaucoup la longue colonne de Juva s' étire sur des centaines de mètres sur les routes sinueuses et vallonnées du Nivernais. Parfois il y a de longue ligne droite, il faut voir ça! vision incroyable de ces 28 juva en file indienne. A l' entrée de St Saulge les voitures se regroupent.

La place du champ de foire est réservée au Juvaquatre. Nous y stationnons nos voitures. Les visiteurs ne sont pas nombreux, le temps est exécrable la pluie n' est vraiment pas la bienvenue.

 

Sur le place Richard Ortynski, nous propose une exposition d' objets sur le thème des garages et des stations services. Pompes à essence, publicités d' époques objets divers et variés. Un grand merci à Richard pour cette animation fort sympathique . Les auvents du camion en ont abrité plus d'un.

J' organise malgré tout un vote pour élire les 3 voitures qui seront récompensées par un prix.

Puis viens le moment d' assister à la monté de la vache au clocher.
St Saulge est une ville de légende. Celle de la monté de la vache remonte au 18ème siècle quand au cours d'une période de sécheresse on vit qu'il y avait de l' herbe qui poussait sur le clocher de l' église, les villageois firent monter une vache pour y brouter l' herbe. Voici le dialogue original à l' origine de tout cela:

"La Vache sû l'clocher"

" -C'est ti malhureux de lesser pardre de la si boune harde sul clocher !
-Ben voui, mais pas moyen d'la faucher.
-Montons-y la vache à Glaudon all'va l'avoir bentou broutée !

Jean-Michel Quere assure l' animation au micro du haut de son balcon situé juste en face de l' église.

Pendant que la vache est hissée vers son socle, tout le monde y va de son discours, Mme le Conseiller Général, M. le Maire de St Saulge et même le webmaster...

La vache étant bien installée sur son socle jusqu'à la fête des châtaignes en octobre prochain, nous retournons auprès des voitures. J' incite les participants et les visiteurs à voter pour les trois Juva de leur choix.

55 bulletins ont été glissés dans l' urne. Avec l' aide de Laurent la Boulange et de Jean-Jacques 45, nous procédons au dépouillement des votes.

Très vite trois numéros de voiture sortent du lot mais nous ne savons pas qui elles sont.

résultat:
Première n°16 avec 46 POINTS
seconde la n°37 avec 41 POINTS
troisième la n°20 avec 32 POINTS

1er prix Fourgonnette R2100 n°16 de Michel Bolle de Saint léger les vignes (58)
second prix Break Dauphinoise N°37 de Patrick Dufour de Nyons (26)
troisième prix Break Dauphinoise N°20 de Pascal Roy de Tonnerre (89)

Pour la petite histoire viennent ensuite les Juva suivantes:

Le coach AEB2 de Bernard Chiron avec 29 points.
La Berline BFK4 de Dominique O'Doard avec 22 points.
La Berline BFK4 de Jean-Jacques Pierot avec 21 points.

 

La remise des prix a eu lieu sous le préau de l' école où un vin d' honneur était offert par Bernard Chiron du café de la marine à Nevers et passionné depuis très longtemps par les Juvaquatre et propriétaire du Coach 1938 à ses couleurs. merci Nanard!

Puis venait l' heure de passer à table. Le comité des fêtes de St Saulge avait fait dresser un immense barnum fort heureusement chauffé où tous nos participants purent se réchauffer et se restaurer d'un pot au feu traditionnel. Un moment sympathique animé par une chanteuse agrémenté d'un quiproquo vite réglé par notre Jacky de service pensez donc l' une des viandes saoules qui s' étaient incrustées au milieu de notre groupe, avait proposé d'une façon peu élégante à Jacky de se pacser avec lui , oui mais voila son tord fut d' avoir employé des termes non adaptés ce que Jacky contesta en mettant les points sur les i pour bien se faire comprendre.

Mémorable souvenir!

de gauche à droite: Didier Drache, Philippe de Nevers,Dominique Pluvinet, Alain Sassigneux, Lolo la boulange ,Mme Bolle, Michel Bolle, Mlles Pierot, Jean-Jacques Pierot, Thomas Pluvinet.
de gauche à droite: Jérome Kress, Thierry Mercier, un copain, Philippe De paep, Jacques Fontaine.
de gauche à droite: Jean-François Janvier, Mme Janvier, Mme Roy, Pascal Roy, Jean-Jacques Gastecel, Dominique O'Doard, Jean Bedu, des amis, Rose-Marie, José Cortes.
de gauche à droite: Mme Doremus, Mme Blin, Jean-Michel Blin, Jean-François Doremus.
de gauche à droite: Stéphane Charpentier, un copain, Marcel Dairain, M. Charpentier Junior.
de gauche à droite: Suzon, Fred Connan, Guy Nemery, un ami, Sandrine, Charles Elie, Monique

Je guidais ensuite un premier groupe vers notre base de repli située à 14km. Bernard Chiron retenu par son restaurant à Nevers, confia son coach à Laurent Rochette heureux comme un pape de conduire la Juva jusqu'à Baye. Les petits phares Jaunes de la Dauphinoise du CAR? ont eu bien du mal à retrouver les fléchages "JUVA4" que nos amis de la Niévre avaient pris soin de positionner sur notre itinéraire de retour. Chacun retrouva sa chambre pour une nuit réparatrice.

A peine couché j' entendis de l' animation dans les couloirs, le second groupe était arrivé, guidé par speedy Jacky qui croyant que Richard était en tête du convoi fit tout son possible pour le ratraper, oui mais voilà Richard n'était pas devant! ce second convoi a battu tout les records de rapidité St Saulge- Baye grace à notre Jacky, Philippe son passager s'en souviendra longtemps.

Tout ce petit monde bien entendu ne trouvait pas les chambres que je leur avait pourtant attribué quelques heures plus tôt.

Richard me dit:" tu n' entends donc rien?" en tendant l' oreille en effet au loin le son d'un accordéon se fit entendre et l' aire d'la Java de la Juva attira toute mon attention. Dans le salle d' accueil il y avait là une bande de joyeux lurons qui écoutait "La Flo" jouer de l' accordéon, Philippe "de nevers" offrait à qui le souhaitait de goûter à son " Pinocchio " boisson forte digne de faire tourner un 488.

J' assistais à la scène en pyjama.(y a-t-il eu des photos de faite?) Mais tous avaient les paupières lourdes et le centre Activital retrouva vite sa quiétude. Certains ont eu mal au cheveux le lendemain mais c'est une autre histoire..

Domique "Dom fifty one" a souhaité préciser:

Mon cher Marco
Je lisais ton chapitre sur la soirée du samedi, je voudrais y apporter quelques commentaires.
Outre le fait que Jacky ne voulait pas se pacser, tu noteras, que nous avons été un certain nombre à faire des rondes autour de nos chères Juvas, et ensuite de monter des tours de garde avec roulement, fallait voir l'organisation toute militaire, ou policière, forcément, hi hi . Ensuite tu dis que tu guidais tout le monde jusque Baye, si toi tu as eu du mal à trouver les panneaux, moi qui étais juste derrière toi, j'avais du mal à te suivre, et je peux même te dire qu'a un moment il y a eu un virage à doite serré, un trou dans ce virage, pendant une fraction de seconde, les phares pas trés vaillants avaient perdu contact avec la route, douce panique, mais enfin avec Guy ou Jean derrière, je ne sais plus lequel tenait quelque chose derrière pour que je ne sois pas"aveuglé" par les phares trés puissants d'une Juva derrière, surement une culbutée montée en 12v, nous arrivames à Baye. Avec Jean, des petits gars bien organisés on avait repéré la chambre n°6, au fond à droite. Michel Bolle dormait déjà, apparament il faisait semblant. On se couche avec le Jean, moi ayant une tête comme une pastèque je me drogue un peu, sous contrôle de la PJ, hi hi et hop. Onze heure et demi je croyais que c'était MIchel qui ronflait , d'un ronflement trés trés puissant, je sifflais, le troisième laron que je prenais pour Jean sifflait aussi, je bougeais la chaise ou Michel avait mis ses fringues rien à faire. Je commence à somnoller deux gars rentrent dans la pièce, posent une valoche, ressortent, reviennent reprendre la valoche, un d'entre eux avait un chapeau, on a su le lendemain c'était les Pluvinet père et fils, ils sont juste venus nous faire une visite et à mon avis ils ont été effrayés par les ronflements du Jean, car c'est bien lui le plus coupable, parait il que j'ai ronflé un peu aussi après! Le lendemain à 6h30 je regardes ma montre le Jean me dit 6h30, je regardes pas de Michel, putain on se dit avec Jean il est courageux il est parti préparer la ballade. Jean s'en va et Michel arrive avec tout son pactage, et c'est là que je comprends tout, à 4h, ne pouvant dormir à cause du vacarne de Jean il s'est barré et a trouvé une piaule vide. Conclusion si tu me remets dans une chambrée avec Jean pas de pb mais préviens moi avant,  je prendrais des boules kies.

@+
dom

 

suivre...

La suite (Dimanche)