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Paris-Chateauneuf les Martigues
ou
La Nationale 7
en Juvaquatre

7 au 13 aout 2006

03-09-2006 l'article du Dauphiné Libéré

Préambule:

Ce projet est né d'une discussion avec Jean-Joseph Cortés éminent Juvapote Marseillais . José me parlait de son rêve de voir un rassemblement de Juva sur ses terres, chez lui à Chateauneuf les Martigues près de Marseille. Je ne lui cachais pas qu'il n'était pas très réaliste d' envisager que l' un de nos rassemblements annuels soit organisé dans sa région un peu trop excentrée. Cependant je lui promettais d'organiser quelque chose, par exemple une descente de la Nationale 7 en Juva avec bien entendu Chateauneuf comme point de chute.Cela pourrait se faire par exemple lors des prochaines vacances d' été. Il accepta cette idée. Laurent Rochette alias la Boulange ne pouvant fermer boutique qu'au mois d' Août .C'est donc tout naturellement une semaine d' août qui sera choisi. Combien de Juva devions nous être au départ? je ne le sais plus très bien. Toujours est-il que finalement 4 Juva firent la route.

Le pick-up R2100 de 1954 de Jacques Fontaine qu'il venait juste de terminer.
La Fourgonnette dans son jus AHG2 de 1948 de Jean-Jacques Gastecel.
Le Coach AEB2 1938 de Laurent Rochette accompagné par Adrien son fils.
La Fourgonnette R2100 de 1955 de Guy Nemery.

Quant à moi et mon fils Antoine nous ne serons que passagers.

 

Thierry Dubois l' historien de la N7 et illustrateur bien connu, est quelque part un peu responsable de ce projet. Tout d' abord, la lecture de son livre donne vraiment envie de partir sur cette route mythique et puis Laurent et moi l' avions rencontré au dernier salon de Reims, Thierry nous avait fait part de son expérience, l' année dernière il avait organisé un rallye d'anciennes sur cette célèbre route.


Cliquez le logo pour aller sur le site de Thierry


Cliquez l' image pour voir le compte rendu de ce rallye

 

 

P.... qu'est-ce que l'on est heureux de l' avoir fait cette Nationale 7 en Juva
et même la Nationale 6, puisque pour le retour à partir de Lyon nous avons pris la N6 jusqu 'à Fontainebleau.

La descente s'est fait en 3 jours.

Lolo et Adrien son fils, ont dormi à la maison, je voulais être certain de les avoir "sous la main" à l'heure H du départ, car la navigation, de plus en région Parisienne, ce n'est pas leur point fort à nos Rémois, c'est le moins que l'on puisse dire.

Jean-Jacques est arrivé aussi, il a passé la nuit chez sa maman du coté de Versailles.

Jacky arrive à son tour,il est voisin, nous sommes au complet.

Un café et en route.

Nous quittons Palaiseau ce lundi 7 août 2006 à 8h12 pour être précis.

Je suis le passager du Pick-up de Jacky , Antoine prend place aux cotés de JJ. Direction Paris par l' autoroute du sud et la porte d' Italie, car c'est là-bas notre départ « Officiel ». Séance photo.8h38

Lolo avait en charge de nous préparer l'itinéraire, quelques jours auparavant je lui demandais où il en était ? lui fièrement « J'ai fait l'itinéraire jusqu' à … il cherche dans ses fiches ah! ça y est, j'ai fait jusqu 'à Paray vieille poste » moi « Tu as fait l'itinéraire jusqu 'à Paray vieille poste ? » Lolo « ben oui quoi » moi « P…. tu as fait 15km sur les 850 bravo Lolo ! »

Le web bon comme le pain, prépare la veille dans l' urgence une feuille de route. L' idée est de suivre l'itinéraire historique de la N7 et donc de ne pas prendre les contournements des villes.

On avale tout de même les minis tunnels de la N7 entre le Kremlin Bicêtre et Orly.

Le Jacky aborde un rond-point à 90km/h, moi je sens bien l'arriére du pick-up chasser, je râle d' autant plus que je ne peux pas me cramponner à grand chose! lui se marre!

Nous atteignons enfin l' Obélisque de Fontainebleau il est 10h07, on avance pas très vite, Lolo ne veut pas pousser son moteur.

55km en 1h30 ça ne fait pas une grosse moyenne ça !

Nous prévoyons de nous arrêter déjeuner à Pouilly.

Arrêt à Briard pour admirer le fameux pont canal.

Nous atteignons enfin le relais des 200 bornes à Pouilly sur Loire, il est 13h15.

Au cours du repas Richard m'appelle au téléphone pour me demander si nous prévoyons bien notre passage chez lui aux Chaumes de Ligny. La patronne du relais nous montre des photos de Richard et de sa station service des années 50 quand il l' avait installé un an auparavant ici même à l'occasion du passage du Rallye N7 1965 organisé par Thierry Dubois.

Nous quittons temporairement la N7 pour nous diriger vers Prémery en plein cœur de la campagne Nivernaise. Dans une descente nous croisons une Juva, c'est Richard qui vient à notre rencontre.

Aux chaumes de Ligny, Marie Christine nous offre un délicieux quatre heure.

Nous reprenons la route direction Nevers avec un arrêt au fameux pont qui enjambe la Loire.

Nous atteignons enfin Cuffy prés du bec d' Allier, la famille Pluvinet nous a préparé un grand carré d' herbe pour planter nos tentes. Nous croisons Thomas qui vient à notre rencontre au volant de sa Dauphinoise en cours de restauration, il roule sans porte sans vitre et sans capot, c'est culotté tout de même. Nous sommes agréablement surpris par le délicieux ronronnement du Ventoux. C'est de l' excellent travail ça, bravo les gars!

 

Je découvre la tente que mon ami Patrick m'a prêté pour l'occasion, heureusement que Dominique et sa fille Amendine sont là car je crois bien que sans leur aide nous n' aurions jamais réussi à la monter.

Lolo lui s'est acheté une tente « 3 secondes », c'est-à-dire qu'elle se monte en 3 secondes c'est vrai de vrai, mais on va rigoler demain matin quand il faudra la replier.

Entre temps arrive Guy au volant de sa Juva, guidé par son GPS il trouve la maison des Pluvinet sans problème, il arrive de Tours. Les 4 Juva de la N7 sont maintenant au complet.

Thomas nous a réservé un restaurant sympa pour le dîner, Michel Bolle est des nôtres.

Première nuit de camping ça fait vraiment un bail que nous n' avions pas campé.

Après un succulent petit déjeuner, nous reprenons la route, il est 10h un peu tard à mon goût mais bon nous sommes en vacances me martèlent mes compagnons de route.

Un grand merci à la famille Pluvinet pour son chaleureux accueil.

Dominique nous ouvre la route à travers la campagne et nous rattrapons la N7 à Magny court.

La Nationale 7 défile sous nos roues,il y a encore beaucoup de platanes, c'est vraiment la route telle que nous l' imaginions.

Nous traversons Moulins, Lapalisse, Roanne on voulait voir le restaurant de Trois Gros eh! bien on ne l'a pas vu…

Bizarrement les célèbres bornes kilométriques se font très rares. Des collectionneurs sont-ils passés par là?

Puis c'est l' ascension du Col du pain Bouchin et ses 750m d' altitude, c'est le point le plus élevé de tout l'itinéraire de la N7.

 

Premier problème mécanique pour l'Ahg2 de JJ, le moteur chauffe le radiateur doit être entartré.

La longue descente sur Tarare ménagera les moteurs. La route est large mais la montée au col dans le sens sud-nord, ne doit pas être facile pour les vieilles mécaniques.

On approche de la banlieue lyonnaise. Il faut se regrouper et ne pas se perdre. C'est ce moment précis où Jacky décide de s' arrêter faire ses courses sans nous prévenir. Je râle comme d' habitude.

-Jacky Tu es où?

- ben sur la 7!

- oui mais où?

- ben sur la 7!

avec ces précisions on est bien.

Nous attendons un bon quart d' heure, il arrive enfin, nous sommes arrêtés à Tassin demie lune.

Il faut dire que j'étais là pour veiller au "timing" Lolo s'est bien moqué de mon "timing" mais heureusement que le web poussait de temps en temps une petite gueulante pour faire bouger nos Juvapotes un peu en léthargie, pensez donc, ils n' avaient même pas pris de carte avec eux Evil or Very Mad
le Lolo et le Jacky rien de rien Crying or Very sad
le JJ une carte du monde où notre trajet ne représentait que 4 cm Wink
et le Guy un lot de cartes de chez lidl qu'il a vite rangé au fond de la Juju pour se récupérer une vraie Michelin. Wink

Leçon numéro 1 : une carte Michelin tu emporteras.(de préférence tous les équipages devraient avoir la même carte)


Faut dire aussi que le Guy avait un GPS petite boite bien utile pour traverser certaines villes. Autonomie limitée car cette petite bête fonctionne en 12v sur allume cigare et le 12v le Guy il ne l'a pas encore dans sa Juva mais ça va venir faites-lui confiance Wink.

le GPS aurait été bien utile pour par exemple, la traversée de Lyon ville de M.... par excellence (désolé les Lyonnais mais il faut le dire) Twisted Evil on a voulu respecter le vrai itinéraire de la N7 pour traverser la ville.
NE LE FAITE PAS nous, on est vacciné.
Pas de fléchage, des feux tous les 25 mètres et non synchronisés.

Le GPS de Guy lui a bien servi, les 3 autres Juju non puisque le Guy a filé sans nous attendre.
Bon la déesse juju lui a mis une panne dans les dents, ça l'a obligé à s' arrêterWink(roulement desserré sur la fusée avant droite) sinon je crois qu'il serait arrivé à Marseille le soir même Laughing

Donc on s' attaque à la traversée de Lyon et commencent les ennuis, tout d' abord un fléchage inexistant, des sens interdits, une circulation dense, des passages de vitesse de plus en plus difficile pour le coach de Lolo, des feux tricolores pas du tout synchronisés, les esprits s' échauffent, Lolo veut avoir sous la main l'enf. d' ingénieur payé une fortune qui a pondu ces p. de feux rouges, il s' énerve grave. Vous êtes sur le périphérique de Lyon, imaginez que la sortie pour la N7 n'est jamais signalisée, pas même une quelconque direction vers la grande ville suivante comme Vienne ou Montélimar voir Marseille. Les sorties indiquent que des noms de quartier du grand Lyon, on a vraiment le sentiment que tout est fait pour dégoûter à jamais les véhicules en transit de traverser Lyon. Si c'était le but, c'est gagné car en ce qui nous concerne, soyez en assuré, nous ne traverserons plus jamais la capitale des Gaules.

On se retrouve dans Vénissieux, j'ai avec moi des cartes trop précises, car si je vois bien la D95 sur ma Michelin qui nous permettrait de récupérer la Nationale 7, sur le terrain aucune indication c'est incroyable à ce point.

De plus JJ rencontre maintenant des problèmes d' allumage récalcitrants et toujours une surchauffe de radiateur.

Jean-Jacques bascule son allumeur sur la bobine de secours tout aussi d' époque que la première.

Les bobines neuves achetés récemment dans une bourse, sont… restées à la maison sur l' étagère du salon.

Leçon numéro 2 : une bobine neuve tu emporteras..

Jacky s' occupe de l' embrayage de Lolo un réglage et hop! les vitesses passent tout de suite mieux.

Dans la journée Jacky, lui aussi a rencontré un problème d' allumage, on a pensé un temps que c'était la bobine, Lolo a donné la bobine qu'il avait en secours, mais en fait c'est le fil d' arrivée du + sur la bobine qui devait être en court circuit quelque part sous le tableau de bord, d' où sans doute la cause de cette odeur électrique dans l' habitacle.

Un fils monté en volant amenant le + directement depuis la batterie confirma la panne.

Leçon numéro 3 : Du fil électrique en réserve tu auras.

Finalement avec beaucoup de chance nous rejoignons la N7 à Feyzin.

Guy lui est arrêté bien plus loin, il a eu le temps de démonter son tambour avant droit pour voir de près d' où venait le bruit inquiétant qui l'a fait s' arrêter.

Jacky adapte un nouveau condensateur pour Jean Jacques.

Leçon numéro 4 : un condensateur tu emporteras

Je prévoyais l' étape du soir du coté d' Orange, nous en sommes encore très loin, c'est finalement à Saint Rambert d'Albon dans la Drôme que nous campons le soir. Là au camping à peine arrivés, un couple de campeurs s' approche de nous, attiré sans doute par nos drôles de voitures.
C'est Pupuce et son homme qui s' approchent quelle rigolade!!! Ils sont prêt à aider notre JJ à monter sa tente WinkJJ décline l' offre, des fois qu'il reçoive une proposition malhonnête en échange, moi je n' ai pas fait de photo ça aurait valu le coup, fallait voir l' allure du couple, Pupuce avec son corset Razzqui la faisait ressembler à un catcheur et lui tout fluet et édenté.

Le dîner est avalé au Courte paille du coin.

La nuit au camping se passe bien si ce n'est pour certains, le bruit de la ligne de chemin de fer toute proche, le bruit du vent dans les arbres et même pour Lolo celui de l' autoroute pourtant distante de plusieurs km.

Après un petit déjeuner offert par Guy, nous reprenons la route, toutes les Juva se comportent bien, elles n' ont pas aimé la traversée de Lyon. on est encore loin mais les pannes sont oubliées. Et puis c'est vrais aprés Lyon nous avons senti la chaleur, il fait bien meilleur.


Nous nous arrêtons à Montélimar pour acheter du Nougat chez Arnaud Soubeyran, il y a même un musée du nougat.

Le patron est un passionné de voitures anciennes, il quitte quelques minutes ses fourneaux pour venir admirer nos Juva.

Nous déjeunons dans un vrai routier à Mornas.


Nous nous arrêtons à Piolenc pour visiter le musée de la Nationale 7, situé en dehors de Piolenc à 2 ou 3 km de la N7.Super accueil, le musée est Trés bien fait, un petit film de 20 minutes est projeté en boucle à ne pas manquer, tout comme l'espéce de hangar à l'extérieur rempli d'un incroyable bric à brac qui fait le bonheur des yeux des passionnés de vieilles mécaniques que nous sommes.

Il y a beaucoup d'anciennes bornes de la N7 sont-elles toutes là?


Puis on traverse Orange photo obligatoire devant la fameux Arc de triomphe Romain.

Un couple en Citroên traction Avant s'arrête à notre hauteur et très vite la conversation s' engage. Ce couple s' amuse à prendre en photo leur traction dans tous les endroits cités dans le livre de Thierry Dubois.


Rose Marie au téléphone me demande

- vous êtes où?
-ben on est à Oronge (accent Parisien)
-c'est où ça Oronge?
-Ben tu ne connais pas Oronge?
-Non!

-mince alors Oraonge tu ne connais pas?
-AH! vous êtes à Orrrraaandge (accent Marseillais)
hihihihihi

 


Puis c'est Avignon on passe le long du Rhône pour voir le fameux pont.


Nous quittons la N7 à Senas.


le GPS du Guy nous sauve lors de la traversée de Salon de Provence
encore que, quand la fille dans la petite boite te dit d' aller à gauche et que tu vas à droite...ça ne le fait pas trop Crying or Very sadalors le GPS te recalcule l'itinéraire en te faisant passer dans le plein centre de la ville en zone semi piétonne au milieu des terrasses des Bars, devant les yeux médusés des badauds Laughing

Le Guy comme à son habitude fonce devant, les autres Juva peinent à le suivre.
Soudain déboule le Jacky à fond de troisième, nous double et s'arrête plus loin sort en râlant que l'on va trop vite.
Tout revient dans l' ordre ce sera le JJ qui ouvrira la route jusqu 'à Chateauneuf les Martigues. Nous perdons le Guy, nous l' attendons à 200m de chez José histoire d'arriver ensemble.

Il est 19h, nous empruntons le chemin des tonnolets rempli de nids de poules et nous arrivons enfin au terme de notre voyage.

Nous montons nos tentes, je ne vous cache pas que je ne suis pas mécontent que ce soit la dernière fois que je le fais. Merci aux Juvamies pour leur aide.

Leçon numéro 5: si camping tu dois faire, tente 2 ou 3 secondes chez Décathlon tu achèteras.

Pendant 2 jours nous sillonnerons la Région de Chateauneuf les Martigues. Avec une petite balade sur le vieux port de Marseille, la Juva de Thierry et celle de José sont aussi de la promenade ce qui fait un cortége de six voitures.

Le JJ a encore sa Juva qui chauffe dans la montée vers le Rove vous savez c'est là d' après José que, quand il y a le Mistral qui souffle si fort, les faisceaux de vos phares vous reviennent dans la figure, y a pas, il va falloir faire quelque chose au radiateur achète de la lessive St Marc lui suggère le Jacky.

Petite balade sur les terres de notre ami José histoire de voir toutes les épaves de Juva qui y sont disséminées.

Guy se met en quête de récupérer un roulement de tambour au cas où, JJ s' occupe de son radiateur un demi-paquet de St Marc puis une petite balade de 50 bornes pour bien faire circuler le liquide. Mais le radiateur semble bien bouché, le dernier conseil du Jacky, passer à la bière !

 

Deux Leffes sont englouties dans le radiateur et oh! miracle soudain on voit clairement la circulation de l' eau se rétablir, bravo Jacky encore un tuyau à se mettre sous le coude.

Leçon numéro 6  : Avant de prendre la route ton radiateur tu nettoieras.(ou un pack de biére tu emporteras)

 

Vendredi :

Petite balade en bord de mer du coté de Carry le Rouet, la Dauphinoise du José ne tire plus dans les cotes, il faudra lui remplacer l'allumeur. Guy en prête un qu'il a en secours dans sa Juva.

 

Leçon numéro 7  :Un allumeur complet en secours dans ta voiture tu emporteras..

 

Sur un parking de supermarché on peut voir de près la Juva Cagole.Restaurée à la va-vite mais bon elle a le mérite d' exister.

Retour chez José.

Les Juvapotes bricolent.

Samedi 12 août

Il faut penser au retour.

9h nous prenons la route. La fourgonnette du JJ ne chauffe plus. Nous prévoyons la remontée en 2 jours, il ne faut pas traîner. Nous espérons être du coté de Macon pour y passer la nuit.

Salon de Provence est traversée comme un rien grâce au GPS du Guy. Nous empruntons la route Jean Moulin.

Nous traversons Orange dans le bon sens, heureusement car dans le sens Nord-Sud il faut voir l' embouteillage qui s'est formé dans la ville tout comme à l'entrée au nord.

Du coté de Roussillon le Lolo me dit qu'il faut s' arrêter il a un coup de fatigue, il a envie de p… et il veut manger quelque chose. On a déjà roulé plus que mercredi dernier on est dans le "timing".

Après notre pause, nous remontons dans nos voitures, Lolo gueule un bon coup ; « je n' ai plus d' embrayage » Pendant notre arrêt le crochet d' embrayage a tout bonnement rendu l' âme il s'est cassé ! Nous avons là une fois de plus la preuve que la déesse Juva veille sur nous. Imaginez un peu que ce fameux crochet casse sur l' autoroute voir sous le tunnel de Fourvière que nous avons décidé d' emprunter pour passer Lyon, vous imaginez les conséquences ?

La panne est sérieuse. Un magasin de bricolage se trouve à quelques centaines de mètres de là.

Avec le Guy nous arpentons le rayon visserie pour trouver de quoi dépanner. C'est Guy qui finalement mettra la main sur un piton de plafond qui fera parfaitement l' affaire diamètre 6 la bonne longueur il faudra juste ouvrir l' anneau pour en faire un crochet.

Quand nous retrouvons nos Juvapotes, il y a là une dame, c'est une journaliste de la presse locale, qui passionnée par les voitures anciennes, s'est arrêtée pour voir ce qui se passait. Elle est ravie de pouvoir faire un « papier » sur notre aventure.

Mme Piot nous a fait parvenir l'article, un grand merci!

Jacky qui avait déjà coupé un morceau de grillage sur une clôture toute proche, installe en un coup de cuillère à pot le piton acheté auparavant. Ça fonctionne à merveille, nous pouvons emprunter l' autoroute sans problème.

Leçon numéro 8  : Visserie et Boulonnerie dans ta voiture tu emporteras, ou jour ouvrable tu circuleras car magasin ouvert tu trouveras.

L' agglomération Lyonnaise et traversée en un rien de temps, la prochaine fois on se souviendra que c'est l' autoroute qu'il faut prendre pour traverser Lyon.

Nous empruntons la Nationale 6.

Nous traversons Villefranche sur Saône, le centre ville est très chouette.

Macon est encore loin il est encore temps d' annuler la réservation des chambres à l' hôtel Formule 1 de Macon, non nous décidons de poursuivre.

Je croyais avoir réservé un hôtel à Macon sud mais finalement c'est au Nord que se situe notre hôtel nous obligeant à faire une vingtaine de km en plus nous sommes sacrément fatigués et la nuit est en train de tomber.

Guy nous quitte au sud de Macon en direction de Moulin.

L' hôtel se situe sur une aire d' autoroute mais nous y avons accès par un portail piéton puisque nous arrivons par la Nationale.

Après le dîner dans le self de la station nous allons nous coucher, nous n' entendrons même pas le bruit de l' autoroute pourtant toute proche.

Le petit déjeuner est pris dans un petit bistrot de St Alban, comme il n'y avait pas de croissants j'ai pu aller en acheter à la boulangerie du village.

Antoine me dit avoir vu la veille, une Juva sur le bord de la route, nous vérifierons bien cela en retournant sur nos pas car nous allons rendre visite à Jean-Luc un ami de longue date possesseur d'une Juva découvrable.

Le détour valait vraiment le coup je le savais. Car jean-luc, autour de sa maison, possède plus d'une centaine d' épaves de voitures anciennes une grande majorité de Simca mais aussi 9 Juva.

Un vrai plaisir que d' arpenter les allées et de contempler toutes ces voitures. Les numériques ont fonctionnés à fond.

Lolo en profite pour remplacer sa dynamo car depuis la veille elle ne charge plus, Jean-Luc prêtera un arrache pour sortir la poulie.

Leçon numéro 9 : Dynamo équipée tu prendras soin d' emporter, du temps ça te fera gagner .

Nous reprenons véritablement la route qu 'à 12h.

Il nous reste encore près de 400 bornes et ces bornes de la Nationale 6 nous les avons vu, elles sont bien là!

Nous traversons une région quasi déserte peu ou pas de village, encore moins de restaurant quand vers 14h nous arrivons enfin dans Arnay le Duc, il est trop tard aucun des restaurants encore ouvert ne veut nous servir.

On se résout à s' arrêter au premier fast food que l'on rencontrera. Un coup de fil à ma sœur me confirme qu'il y en a bien un à Avallon.

La dynamo de JJ commence à faire un bruit inquiétant, sans doute un roulement qui s' envoie en l' aire. Jean-Jacques asperge la dynamo avec une burette d' huile et le bruit disparaît.

En traversant Saulieu on passe devant le restaurant de Bernard Loiseau.

A Avallon finalement c'est dans une cafétéria que nous prendrons notre repas, à cette heure là (16h) ils ne servent que des pizzas c'est mieux qu'un burger mais elles ne sont pas aussi bonnes que celles du José.

La N6 défile devant nos yeux, soudain Antoine qui fait la route avec JJ m' annonce au talkie Walkie qu'il faut qu'ils s'arrêtent. Les tonnes d' huile que JJ mettait à chaque arrêt sur la dynamo, ont fini par brûler en dégageant une forte et inquiétante fumée.

Ça y est la dynamo est morte, elle ne charge plus. Jean-Jacques quitte à son tour le convoi à Joigny pour rejoindre au plus court Orléans. Il fait encore bien jour, et s'il n'a pas besoin des essuies glaces ni de ses phares il devrait pouvoir rejoindre Rebréchien sans trop de problème même avec une batterie qui ne charge plus.

L' obélisque de Fontainebleau se profile au loin. Nous récupérons la N7, j' annonce à Lolo que nous allons prendre l' autoroute pour rejoindre Palaiseau.

Lolo n' aime pas les autoroutes. Malheureusement un bouchon s'est formé à la hauteur de Viry Chatillon juste avant les cuvettes de l' Yvette, de plus il n'y a pas de sortie on ne peut donc que subir cet embouteillage, les esprits s' échauffent, Lolo râle au Talkie car il pleut et il n'y voit rien, je lui suggère tout simplement de mettre ses codes car monsieur n'y voit rien mais pour arranger les choses, roule en veilleuse ! sacré Lolo.

Finalement à 22h nous arrivons à Palaiseau, très heureux de l' avoir fait cette Aller retour Marseille.

On en gardera tous d' excellents souvenirs. On a une fois de plus prouvé que tout est faisable en Juvaquatre.

JJ est bien rentré chez lui le samedi soir sans plus de problème. La dynamo est déjà en cour de révision.

Guy lui s'est arrêté dormir à Moulins, Le dimanche dans Bourges un bruit strident s'est fait entendre, c'était le compteur qui s' envoyait en l' air, il a simplement débranché le câble.

Voilà c'est terminé une bien belle aventure.

Texte de Marc Sliwowski

Crédit Photos: Rose-Marie Torrés, Florian, Laurent Rochette, Marc Sliwowski

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